OpenAI s’offre le cerveau design d’Apple pour 6,5 milliards de dollars.
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De quoi on parle ?
OpenAI vient de frapper un grand coup en rachetant la start-up du légendaire designer Jony Ive pour 6,5 milliards de dollars. L’homme à qui l’on doit l’iPhone, l’iMac ou encore l’iPod, rejoint Sam Altman avec un objectif : inventer une nouvelle génération d’ordinateurs nativement pensés pour l’IA. Avec cette alliance, OpenAI confirme son ambition de ne plus être seulement un éditeur logiciel, mais aussi un créateur d’objets.
Pourquoi c’est stratégique ?
Ce rachat n’est pas qu’un caprice de milliardaire : il marque le lancement d’une division hardware chez OpenAI, où les anciens d’Apple seront aux commandes du design des futurs appareils… et même de ChatGPT.
Dans le viseur : dépasser l’ordinateur portable, le smartphone et leurs interfaces classiques. L’idée ? Créer une machine conçue dès le départ pour dialoguer avec une intelligence artificielle, sans clavier, sans clics superflus. Un pari risqué mais qui pourrait redéfinir notre rapport au numérique.
Ce que ça change pour OpenAI
Jony Ive, star du design tech, supervisera tout ce qui touche au design produit et logiciel chez OpenAI.
55 personnes de son studio io, dont plusieurs anciens d’Apple, rejoignent l’équipe dans une toute nouvelle division matérielle.
Un premier appareil “IA native” est attendu pour 2026… si tout va bien.
En parallèle, OpenAI continue à se muscler en recrutant à tour de bras des profils issus des grands noms de la tech : Meta, Stripe, Instacart, Apple… Une normalisation progressive qui contraste avec les débuts très “start-up mission”.
Mais attention aux pièges
Derrière ce rachat se cache aussi un défi de gouvernance. Jony Ive restera indépendant via son collectif LoveFrom, qui continuera à travailler pour d’autres clients, une situation peu courante dans la Silicon Valley.
Autre difficulté : OpenAI n’a toujours pas résolu ses tensions internes autour de son modèle hybride entre but lucratif et mission philanthropique. Et face à Meta, Google ou Apple, le match se jouera aussi sur la capacité à exécuter vite… et bien.
Pour finir.
En s’alliant au plus grand designer de sa génération, Sam Altman veut faire du duo IA + design le cœur de la prochaine révolution tech. Objectif assumé : créer l’objet qui remplacera le smartphone. Et pourquoi pas… l’iPhone de l’intelligence artificielle ?